Les drogues sont apparemment capables de modifier l'attitude d'une personne, en transformant sa personnalité originelle en une autre qui va nourrir en secret des animosités et des haines qu'elle ne permettra pas de manifester ouvertement.
En retraçant les années soixante, où la drogue atteint son apogée, l'agence de renseignement des Etats-Unis recruta en premier Eli Lilly pour fabriquer en masse de l'acide lysergique et qui utilisa le mot << trip >> pour décrire une expérience hallucinogène.
Aux environs du milieu des annèes soixante, l'ironie va encore plus loin avec ce qui constituait un poste d'observation de la CIA dans le quartier psychédélique de Haight-Ashubury à San Francisco. Là, des hyppies étaient systématiquement rendu hystériques à leur insu au moyen de doses de BZ super-psychédélique qui leur étaient fournies - ainsi que d'autres drogues -par le psychiatre contracté avec la CIA, Louis << Joly >> West. ( Soit dit en passant, le Bz était l'agent qui allait être utilisé plus tard par les membres de la première cavalerie aéromobile avec des effets tout aussi dévastateurs sur les irréguliers du Vietcong.) Pendant ce temps, les analystes de la CIA à la Corporation Rand de Santa Monica contemplait les répercussions sociopolitiques que représentaient quatre millions de jeunes Américains prenant du LSD, tandis que plus de 7 pour 100 des soldats américains revenant des zones de combat vietnamiennes étaient drogués à l'héroine - héroine cultivée, traitée et expédiée à Saigon par des gangs soutenus par la CIA.
Avec le recul, il est sans doute difficile d'estimer la rapidité avec laquelle les années soixante déraillèrent aprés 1967. Bien qu'à l'èpoque, au niveau de la rue, on avait tendance à blamer le crime organisé pour l'injection d'héroine, de méthamphétamine et de LSD impur, il est difficile de tenir la mafia pour responsable de ce qui marqua 1968 comme une année de soulèvement social généralisé et de violence effrénée. Pour ne citer que deux chiffres : alors que les taux de criminalité entamaient une ascension qui allait durer trois décenniess et atteindre des niveaux sans précédents, cent vingt-cinq cités américaines explosaient en émeutes et plus de quatre mille attentats politiques à la bombe étaient perpétrés. Il faut également considérer ceci : bien que les expérimentations psychiatriques soutenues par l'armée aient échoué à isoler les moyens de créer le tueur parfait, le déversement d' hallucinogènes dans les rues de San Francisco avait eu tout à voir avec le façonnage de Charles Manson. PAD/BSU
Charles Milles Manson, né le 12 novembre 1934 à Cincinnati, dans l'Ohio, aux États-Unis, est un criminel américain. Leader d'une communauté appelée « la famille » en pleine période hippie à la fin des années 1960, il s'est rendu célèbre par une série d'assassinats dans la région de Los Angeles en 1969.
Il a été reconnu coupable, en 1971, du meurtre, très médiatisé, de l'actrice américaine Sharon Tate, épouse du réalisateur Roman Polanski, alors enceinte, et de trois de ses amis. Il n'a pas commis lui-même les crimes, mais en a été reconnu comme le commanditaire[1],[2].
ROBERT KENNEDY
L' assassin de Rober Kennedy Sirhan Shiran était sous contrôl mental.
Depuis 1968, l’assassin officiel dit qu’il ne se rappelle pas du moment où il a tiré. Et ses avocats disent que c’est parce qu’il était à ce moment sous l’emprise d’un contrôle mental, d’une « hypno programmation », dit autrement.
Un expert, prof associé en psychologie à Harvard et spécialisé dans l’hypnose, le confirme après avoir interviewé Sirhan durant 60 heures en l’espace de trois ans. Daniel Brown, c’est son nom, affirme en effet que l’assassin aurait été manipulé au moment des faits, et même qu’il était accompagné par un moustachu à l’accent étranger, qui a refusé de s’identifier et de signer le registre. Le moustachu aurait dit à Sirhan que les officiels du gouvernement doivent être tués. http://dondevamos.canalblog.com/archives/2012/01/05/23175269.html
infoville@bluewin.com