lundi 20 août 2012

MES PLUS BELLES VACANCES !


Top 10 des trucs qu’il faudra avoir fait d’ici septembre pour des vacances réussies



Le 15 août est passé, on est désormais dans la dernière ligne droite de cet été. Il est donc temps de faire un rapide bilan de et répondre à cette question cruciale : est-ce que j’aurai quelque chose à dire à mes collègues à la rentrée? Un été réussi est une exigence sociale aussi forte qu’une vie de couple saine ou une activité minimale sur les réseaux sociaux : si vous n’avez rien à raconter ou à montrer, vous serez un fieffé loser pour les mois à venir. Alors c’est parti, on coche :

Bronzer
Reprendre le boulot blanc comme un fesse fera de vous le paria de votre étage. Et inutile de dire que vous avez passé l’été en Bretagne emmitouflé dans un K-way, Jean-Marc Ayrault est revenu avec une mine resplendissante de la Presqu’île de Rhuys. Alors au boulot, il y a une trace de polo à faire disparaître dans les deux prochaines semaines.

Faire un barbecue
Un été sans avoir grillé une saucisse dans un jardin de lotissement en éclusant du rosé est un été raté. Il vous reste deux ou trois week-ends pour rattraper ça. Tant que vous n’aurez pas mangé de la bidoche en plein-air, vous n’aurez pas profité de la saison estivale.

Essayer un nouveau sport
Admettons que vous ayez tapé quelques balles de tennis ou fait un jogging un peu tardif pour tenter en vain d’éliminer cette brioche… L’été est la saison des expériences, et si vous n’avez pas succombé à une activité un peu nouvelle, l’occasion ne se représentera peut-être pas avant 9 ou 10 mois.

Poster des photos de vous en bermudas sur Facebook
Idéalement agrémenté de commentaires tels que « Tranquille! » ou « On se fait pas chier! » voire « Jolis mollets! Lol » de vos proches, toujours attentionnés.

Une babiole ramenée d’ailleurs
Un T-shirt Hard-Rock Café XXXX si vraiment vous n’avez aucune imagination, mais un paquet de clopes étrangères, un tube de crème pour les mains avec un nom thaïlandais (« j’avais oublié à quel point l’air était sec ici…« ) ou un ventilateur portatif à piles susciteront davantage de questions. Attention : la syphilis n’est pas, techniquement, une « babiole »

Faire un petit stock de bouffe exotique
Et procéder à la distribution de biscuits « production locale » dès le retour aux affaires : on peut interpréter ce geste comme de l’attention ou de la générosité, c’est en fait une manière de dire « j’ai pitié de votre condition misérable et je vous ramène les miettes de mon expérience extraordinaire en Normandie« .

Être épuisé
Et faire comprendre subtilement la raison de cet épuisement post-vacances : jet-lag, activités sportives soutenues, nightclubbing intense ou sexualité débridée. Rien n’est plus naze que de reprendre le boulot en disant « je suis en pleine forme », sous-entendu « je n’ai rien branlé de mes vacances parce que j’ai une vie de merde ». Dîtes plutôt « Pfouuuuu… Il était temps que ça se termine » lourd d’allusions.

Un peu de natation
Même si vous n’avez pas la chance d’aller sur la côte, démerdez-vous : un été sans aller dans l’eau c’est comme un hiver sans neige, c’est nul. Plage, piscine municipale, une baignoire avec un tuba et un Speedo, vous trouverez bien un moyen de vous immerger quelque part. L’été commence à la première baignade. C’est une règle.

Aller voir un concert en plein air
Si l’été débute avec la Fête de la Musique et sa ribambelle de concerts partout en France, ce n’est pas un hasard : quand on réalise à l’automne qu’on n’a pas vu une prestation scénique, n’importe quoi, une formation de jazz dans un parc ou un groupe de métal dans un festival, on a laissé passé l’été comme des cons. Ou que l’on soit dans le monde, l’été c’est avant tout une attitude : s’assoir dans l’herbe pas trop loin des enceintes.

Vider son compte en banque
Les dépenses de la rentrée doivent impérativement être douloureuses. C’est une partie du charme de la rentrée. Du coup, il est absolument nécessaire de claquer ses euros durement gagnés toute l’année durant ces quelques mois. Économiser l’été, c’est cracher au visage du bonheur. Heureusement que les commerçants dans les villes touristiques sont là pour vous plumer bien comme il faut. « 6 euros un Perrier? Allons-y!«

Et vous, vous en êtes où de cette quête de l’été réussi ?